pour vos travaux de toiture
Qu'est-ce que le faîtage d'une maison ?
Il désigne la jonction entre les deux pans d'une couverture. Autrement dit, il correspond à l'arrête supérieure du toit. Les faîtages sont constitués dans le même matériau que le reste du toit : terre cuite, ardoise, chaume, zinc, bac acier...
Quelle est sa fonction et quels sont ses avantages ?
Il a pour fonction de préserver la partie haute de la toiture dite panne faîtière. Il assure l'étanchéité de la charpente et des combles, mais aussi la solidité du toit. Il lutte contre les infiltrations d'eaux pluviales et empêche le vent de pénétrer. À ce titre, cette ligne supérieure, agrémentée de système de ventilation, contribue à la longévité de la toiture et au confort de la famille.
Avec les années, les faîtages peuvent s'abîmer, se fissurer ou se casser. Il est alors conseillé de les rénover pour retrouver une protection optimale.
Le faîtage d'un toit en terre cuite ou en ardoise peut résister plusieurs dizaines d'années. Celui d'un toit monopente doit être évalué tous les 10 ans.
Quelles sont les différentes techniques de mises-en-oeuvre ?
Les méthodes de construction ou de rénovation diffèrent selon le type de toiture et les matériaux.
Les matériaux | Les procédés |
Les toitures en tuiles en terre cuite ou en béton | - Scellé : le scellement des tuiles se fait avec du mortier ou de la chaux - A sec : le ciment est remplacé par un closoir, rouleau à double face une en alu, l'autre imitant la terre cuite. Les tuiles sont posées par-dessus |
Les toits métalliques en tôle ou bac acier | Des bandes faîtières en alu, PVC ou zinc sont fixées sur l'arrête |
Les toitures en ardoise | Les tuiles du sommet sont découpées dans une forme particulière (en lignolets), de manière à couvrir l'ensemble et à assurer l'étanchéité |
Les toits végétalisés | Les pans sont réunis avec les mêmes matériaux utilisés pour le toit (paille, chaume, bande de terre..) |
Tuile mortier ou faîtage à sec : les contraintes
Les travaux de pose ou de rénovation de l'arrête du toit dépendent du PLU (Plan Local d'Urbanisme), mais aussi désormais du DTU (Document Technique Unifié) imposant des obligations de ventilation des couvertures.
Une pose maçonnée doit ainsi contenir des tuiles spécifiques pour créer une circulation d'air. La pose à sec, technique la plus fréquente, se réalise quant à elle à partir d'un matériau souple constitué de microperforations, qui répond aux exigences d'aération.
Si vous hésitez entre ces deux méthodes, le mieux est de demander l'avis d'un couvreur. En se rendant sur place, ce professionnel saura vous guider et vous fournir une solution personnalisée à la fois technique et esthétique.
Les étapes de pose
Les travaux s'inscrivent dans une méthodologie précise. A savoir :
Technique maçonnée | Technique à sec |
1- Dépose de l'ancienne arrête du toit dans le cas d'une rénovation | 1- Dépose du sommet dans un projet de remise en état |
2- Réalisation d'un joint en ciment de jonction et de calfeutrage | 2- Pose d'une lisse de rehausse en bois ou en métal, destinée à remettre à niveau le toit, sur laquelle se fixe le closoir ventilé |
3- Pose des tuiles et des frontons | 3- Pose des tuiles retenues par des crochets de fixation particuliers ou par collage et des frontons |
Comment intégrer un closoir de faîtage souple ?
Pour assurer une imperméabilité et une aération parfaites, la pose du matériau de protection souple doit se faire selon un procédé éprouvé. Voici quelques conseils :
- Il convient de positionner la face alu côté charpente, la face imitation terre cuite côté tuiles
- Il est essentiel de commencer par l'extrémité la moins exposée aux intempéries, de répartir le support de façon uniforme pour qu'il déborde de même manière et de le fixer par clouage ou agrafage
- Au fur et à mesure du déroulement, il faut prévoir une fixation tous les 30 cm
Quel budget prévoir ?
Le prix de réalisation d'un faîtage de toit varie selon de nombreux facteurs :
- Le type de couverture (tuiles, ardoises, tôles...) et la technique choisie
- La configuration du toit, son degré d'inclinaison, sa surface...
- L'intégration de faîtières spécifiques
- L'accessibilité du chantier (pose d'échafaudages et d'éléments de sécurité à prévoir).
La main d'oeuvre du couvreur s'évalue entre 25 et 50 € le mètre linéaire hors fourniture ou entre 10 et 15 € de l'heure.
Rénover l'arrête d'un toit coûte plus cher qu'une construction neuve car le professionnel doit en amont déposer l'ancienne ligne.
Voici à titre indicatif les tarifs à prendre en compte :
Techniques | Prix de la tuile ou du support (hors pose) |
Scellé | 5 à 15 € l'unité hors pose 8 à 15 € par fronton hors pose |
A sec | 1,90 € le mètre de closoir standard 15 à 215 € le rouleau de 5 m de support ventilé 1,18 € le mètre pour le support avec lamelles ou en peigne |
Toit métallique | + /- 13 € le mètre de faîtière simple ou double pince + /- 19 € le mètre pour la crantée + /- 24 € le mètre pour celle en PVC |
Ardoises en forme de lignolets | Même tarif que les tuiles en ardoise |
En paille, chaume ou bande de terre | Même tarif que le reste des matériaux du toit |
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